Il ne se passe pas une journée sans qu’on parle du virus et de ses conséquences. Qui aurait pu croire en ce début d’année 2020 que la plupart des évènements seraient annulés ou reportés, que les églises, écoles, restaurants, cinémas, bars seraient fermés et que nous serions confinés pour une période indéterminée ? Beaucoup se questionnent et se demandent ce que sera la vie après. Sans aller jusqu'à un changement radical de société on entend souvent que rien ne sera plus comme avant.
Personnellement je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais je constate que l’épisode que nous sommes en train de vivre actuellement bouleverse. Ce que l’homme croyait solide et inébranlable s’effrite jour après jour sous ses yeux. Les certitudes font place au doute. Les fondements sur lesquels il repose s’avèrent fragiles et instables. Cette situation fait peur car elle est pour lui hors de contrôle. La peur de ne pas avoir de solution face à ce virus semble apeurer davantage que le virus lui-même.
Qu’on soit croyant ou pas, tout ce qu’on vit en ce moment doit nous pousser à l’humilité et nous rappeler notre fragile condition humaine. La Bible dit que Dieu sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière.
"Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes". Psaumes 103.14
Dans ces temps troublés où tout semble incertain et où on ne sait plus trop à quel saint se vouer, il y a une chose dont je suis absolument certain. C’est que Dieu reste Dieu. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il est au-dessus de tout. Au-dessus de mes situations, de mes circonstances et de mes problèmes. Je sais que sa gloire reste la même. il en va de même pour sa majesté, son pouvoir, son autorité et sa souveraineté. Si tout autour de moi paraît hors de contrôle, Lui est au contrôle. Il est le rocher sur lequel je peux m’appuyer sans la moindre crainte qu’Il défaille. C’est en Lui que se fonde tout ce que je suis.
Savoir ces vérités, les méditer et les proclamer conduit à voir demain avec espérance. Et sans nier la difficile réalité du moment, je suis conduis à dire comme le psalmiste David :
"Je t'aime, ô Éternel, ma force. Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite!" Psaumes 18.1-2
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