top of page
Photo du rédacteurdudal Duverly

Tout ou rien ?


S’il y a bien quelque chose que j’ai constaté dans ma vie. C’est le piège de raisonner et d’entreprendre en termes de tout ou rien. Combien de fois on érige des barrières en se disant que tout doit être parfait, qu’on doit être plus que parfaitement prêt, et j’en passe. Si tous les éléments du projet ne sont pas là, si tout n’est pas au beau fixe, alors on se retrouve avec la même question qu’André quand on considère ce qu’on a. «Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde?» Jean 6:9 S21.


Il y a ce qu’il faudrait au regard de la situation et ce qu’on a. Comme lui on reste parfois focalisé sur ce qu’il faudrait. Pour que ça le fasse « il faudrait » car si ce qu’il faudrait n’est pas là autant encore ne rien faire. J’ai vu beaucoup de projet ne pas voir le jour, beaucoup de personnes ne pas saisir l’opportunité qui se présentait devant elles parce qu’elles considéraient comme dérisoire ce qu’elles avaient entre leur main. Je suis moi-même passé à côté de beaucoup de chose pour les mêmes raisons.


Ce rien augmente à mesure que la distance entre ce qu’il y a et ce qu’il faudrait se fait sentir. La question de Jésus aux disciples éprouve la distance entre cette foule nombreuse qu’il fallait nourrir et les maigres vives qu’il y a dans le sac du jeune garçon. Comme eux la vie nous éprouve et comme eux on regarde le fossé au lieu de regarder la semence que représente ce qu’on peut avoir


A la base du Miracle


L’attitude paradoxal d’Andrée peut nous encourager à voir les choses sous un autre angle. Il savait ce que possédait ce petit garçon et il aurait pu juger inutile de le mentionner au regard du besoin évoqué. Bien que la distance se rappelle à lui, il apporte quand même ce qu’il y a d’insignifiant à ses yeux. C’est cette semence dérisoire qui va servir de base au miracle.


On attend très souvent le miracle dans un paquet cadeau qu’il nous suffirait d’ouvrir. Mais très souvent il se présente tel des prémices dans nos mains. La vraie question à se poser n’est pas de savoir si cela suffit mais de savoir si on les apporte ou pas devant Dieu.


Raisonner au regard du tout est illusoire, car il conduit toujours à la fatalité du rien. Reste le peu, qui de notre point de vue reste dérisoire et insignifiant. Pourtant c’est à partir de là que le miracle de Dieu vient. Parfois les bouleversements s’opèrent de manière frappantes et impressionnantes, parfois ils se résument dans l’action la plus simple. Celle qu’on apporte. Donnes tout le peu que tu as pour que le miracle de Dieu advienne dans ta vie


55 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page