Je me rappel enfant, mes parents arrivaient toujours à anticiper quand je vais me faire mal ou quand ça allait mal se passer. Comme tous les parents il me demandait alors de faire attention parce que je risquais de faire un bobo et comme tous les enfants je continuais tout de même. Voilà comment je me faisais gronder ou taper (les haïtiens comprendront) alors que j’avais été prévenu. Cela ne m’empêchait pas de garder le même processus. Je faisais quelque chose mes parents me prévenaient, et même quand je prenais toutes les précautions qu’il fallait, dans 90% des cas je me faisais mal et mes parents me soignaient et me grondaient parce que j’avais été prévenus.
"femme qui cherches-tu ?"
Jésus avait tout dit aux disciples avant de mourir. Il avait dit qu’il serait livré, qu’il allait mourir et qu’au bout de 3 jours il serait ressuscité. Pourtant après que Jésus fut mort sur la croix, on voit des disciples apeurés, se sont confinés dans une maison à cause de la crainte qu’ils avaient des juifs. Ce que je trouve frappant c’est que lorsque Marie va au tombeau et le trouve vide, sa réaction est de pleurer. Lorsque les anges lui demandent pourquoi “pleures-tu ?” Elle s’inquiète du corps disparu. Lorsque Jésus lui demande : “femme qui cherches-tu ?”, elle ne le reconnaît pas non plus. Pensant que c’est le jardinier, elle lui demande de lui indiquer la place du corps disparu. L’essentiel pour Marie à cet instant était de trouver le corps de Jésus puisque pour elle il est mort. Jésus l’appelle par son nom et là ses yeux s’ouvrent.
Elle se met en mouvement et va l’annoncer aux disciples. Ils ont fait de même, ils ne l’ont pas cru. Alors Pierre et Jean courent en direction du tombeau et remarque que le corps n’y est plus. La vérité est qu’il a fallu à tous de le voir pour le croire. C’est fou parce que Jésus leur avait tout dit mais leur intelligence obscurcie ne pouvait pas le comprendre. Jamais personne n’avait ressuscité avant, personne n’avait défiée la mort et l’avait remportée.
Chaque jour le Seigneur a une leçon pour nous...
Je pense qu’il fallait ce temps de doute, il fallait ce temps de peur, de confinement pour être ce qu’ils sont devenus. Ils avaient besoins de dépendre totalement de Dieu. Ils devaient se rendre compte de leur besoin du pain quotidien. Chaque jour le Seigneur a une leçon pour nous que l’on ne peut pas vivre par anticipation. Parce que c’est ce qu’il me faut aujourd’hui. La faveur de Dieu c’est de nous permettre chaque jour, chaque matin d’être disponible de recevoir son pain du jour. La faveur de Dieu c’est cette grâce de dépendre de lui et d’apprendre du Saint-Esprit.
Comme les disciples je me suis blessé, j’ai eu peur, j’ai pleuré mais rares sont les fois où j’ai été blessé, ou j’ai eu peur ou même pleuré pour la même chose.
Seigneur je te demande pardon pour chaque leçon que j’ai raté, car cela t’oblige à recommencer, et je prie que chaque jour que tu me donnes la faveur d’être attentif à ce que tu veux m’apprendre, d’être sensible à toi Saint-Esprit et de recevoir avec joie mon pain quotidien. Chaque matin est une occasion de te connaitre plus. Je crois qu’on ne te connaît pas avec notre cerveau, avec notre intelligence, on te connaît en vivant avec toi au quotidien. Merci de nourrir mon adoration et ma louange de chaque jour. « Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Oh que ta fidélité est grande ! » Amen
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